La pyramide inversée

160x160 sur environ 1.80cm de haut

 

Ce projet de Pyramide a été initié à l'occasion d'une candidature pour une Biennale Textile. Certes, mon idée n'a pas été retenue pour le concours, néanmoins, il reste très agréable et suprenant à observer.

De part ses dimensions très larges, ce n'est pas une oeuvre très simple à installer. Tout repose sur la gestion de l'équilibrage central, sur plusieurs axes à prendre en compte.

Pas moins de 686 fils (environ 1700m de longueur totale) composent cette pyramide étonnante. 

 

D'un point de vue technique, elle est assemblée par 7 tasseaux de bois, percés chacun de 98 trous espacés de 1cm. Chaque tasseau est assemblé dans un ordre précis et tous les fils doivent se rassembler et s'equilibrer sur l'axe central, à l'aide d'un contrepoids de béton. 

Le tout suspendu tel un mobile, pouvant bouger legerement au gré du vent et des courants d'air. 

La structure, maintenue par des chaines d'acier, doit reposer sur un axe bien plus solide ensuite (ici, des rails métaliques, maintenus à l'aide de serre-joints sur une poutre IPN présente dans le bâtiment).

 

L'objectif de ce travail était d'avoir à jouer sur les notions de gravité terrestre, d'équilibre et de transparence. Il est en effet presque impossible à l'oeil nu de suivre un seul fil, tant ils sont nombreux et donnent l'illusion de tout est mélangé. Mais ce n'est qu'une illusion, l'oeuvre ne pouvant pas du tout s'emmeler.

Les jeux de transparence, d'ombre et de lumière troublent le regard, qui peut suivre tantot les fils des axes de l'un des 7 tasseaux, tantot se perdre et se laisser plonger dans l'illusion d'optique ainsi obtenue.

 


Le sablier géant

60x60cm sur 135 cm de haut

 

Réalisée en Décembre2022, il s'agit ici d'une structure prévue pour être vue en suspension. 

Composée d'un cadre en bois fabriqué sur mesure, les fils croisés viennent ici chercher l'illusion d'optique, la sensation de profondeur, dont le seul but est de finir par faire mal aux yeux si on en observe le centre trop longuement. L'idée est que le visiteur se retrouve absorbé dans la sensation d'un puit sans fond. On peut y voir la symbolique du temps, de l'infini, du passé, présent et futur. 

Le choix des couleurs est volontairement "agressif", avec des fils fluorescents (notamment le jaune et le vert très flashy). 

Suspendu à environ 1.50m du sol, l'ensemble est prévu pour que le visiteur puisse tourner autour de l'œuvre, admirer la vrille centrale, et pour que petits et grands puissent observer la profondeur du centre sans fin.

Bonus, deux vidéos filmées pendant la construction... 




La planche à fils

 

Cette œuvre est le résultat d'un échec dont il ne reste aucune photo. Je souhaitais créer une structure avec deux planches percées parallèles, distantes d'environ 1.60m, liées entre elles par des fils de pêche invisible, avec des billes de verre colorées translucides. Cette œuvre était achevée, très belle. Mais il a fallu essayer de la replier pour la ranger. Tout ne s'est pas passé comme prévu et l'œuvre initiale était tout simplement fichue en quelques secondes. 

Suite à cet échec cuisant, j'ai recyclé l'une des planches pour partir sur tout autre chose. 

Les 299 trous étaient déjà percés, j'ai ensuite eu l'idée de passer de part et d'autre du fil issu d'une très grosse bobine de toile de jute et de les fixer avec des petits points de colle chaude. 

Ainsi, cette nouvelle œuvre née d'un échec n'a absolument rien à voir avec ce qui était prévu. C'est un travail suspendu, visible de tous les cotés, il est possible de tourner autour. 


Le tancarville infernal 

 

Il s'agit d'un tancarville ou pendoir à linge en fer, ancien qui ne se plie pas.

Il y a 4 couleurs principales déclinées en tons multiples. On compte un coté rouge, tissé de la même manière que le coté jaune, ainsi que le vert qui intervient à l'intérieur de l'œuvre pour créer la profondeur, et le bleu qui termine les lignes.

Le but de cette œuvre était de faire ressortir toutes les symétries possibles avec la structure existante et de travailler sur la répétition intensive des gestes. 

l'œuvre invite à lui tourner autour, se pencher pour regarder au travers, sans jamais voir l'extérieur.

Inversement, si on regarde l'extérieur on ne perçoit pas l'intérieur. 

Tous les fils sont en sous tension, mais la multiplication des charges des tensions cumulatives de chaque fils ont agit sur la forme d'origine de la structure, on le constate en observant les barres du haut de l'œuvre qui se sont légèrement pliées sous la force exercée par les fils. 

Ci dessous, des photos du tancarville infernal achevé ainsi que d'autres images, plus brutes, prises lors de la construction dans l'atelier, avec quelques étapes de réflexion et de recherche sur les couleurs et les lignes possibles. 

Et en bonus, une vidéo de la création, dans l'intimité de l'atelier, avec la radio qui grésille, indispensable alliée pour travailler. 

 


Le grillage 

 

Les interstices des grilles ont été tissées une par une à l'aiguille en tissage croisé.

L'ensemble forme une unité de 7 panneaux libres, à présenter côte à côte en alignement, le tout fixé sur un mur. 

Pour compléter, une vidéo très brute d'un petit fragment de la création, dans l'intimité de l'atelier et la pénombre propice au calme et à la méditation.

 


Modulation 1 

 

Modulation 1 est une oeuvre évolutive, capable de s'adapter à tous les lieux d'expositions.

Les planches sont issues de la récupération de palettes de chantier, découpées et enroulées de fils de laine, les extrémités tenant à la colle pour éviter le déroulement naturel.

Le jeu consiste ensuite à refaire une nouvelle installation à chaque présentation, en s'amusant, pour s'inspirer des jeux de construction d'enfant. Vous avez ici une version en colonne et une version en vrac. 


Le Cône

 

L'oeuvre entièrement dépliée mesure un peu plus de 2 mètres de haut.

Elle a été conçue en tension, à l'aide d'un escabeau. Il faut remplir simultanément les deux cotés du cercle d'acier pour s'assurer d'un équilibrage parfait. Après plusieurs essais, il s'avère au final que l'oeuvre est plus amusante si elle est totalement écrasée au sol, ou partiellement suspendue à mi tension. 

Quelques photos pendant la création et sous des angles différents vont amuser votre curiosité...

 


 La Berdinguette 

 

Première Oeuvre reellement en volume 3D. Il s'agit d'une structure en petits tasseaux de bois de sapin visés les uns aux autres. L'objectif était de la recouvrir sans qu'aucun fils ne se touche pendant les croissements. 

Cette oeuvre aa été l'objet d'une animation pour le public lors des Portes Ouvertes des Ateliers d'Artistes. Les visiteurs étaient invités à passer les fils dans la structure en respectant la règle de ne toucher aucun fils au passage.

Le travail final peuut se regarder sous tous les angles possibles, se suspendre et s'orienter à l'infini selon l'humeur. Posée au sol ou suspendue, libre à chacun de décider comment il souhaite l'observer.

Cette Berdinguette amusante a été offerte à la Maison de Quartier du centre ville de Valenciennes. 


Tumultes

 

Structure en bois, très plate avec un axe de gravité très réduit. Elle peut basculer d'avant en arrière par simple courant d'air. Les Tasseaux de bois sont visés ensemble et la laine vient recouvrir certains croisements. 


La Guitare

 

Il s'agit ici d'une guitare dont le manche était cassé et difficilement réparable. Recouverte de fils de laine sur chacun des espaces en bois, j'ai volontairement choisi de laisser les mécaniques et autres pièces necessaires au jeu du guitariste pour plus de réalisme. Posée sur un support de guitare, l'idée et de donner envie d'y jouer bien que cela soit impossible...

Maxime Bertout

 

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