Le grillage dans sa version détaillée. 

 

Les interstices des grilles ont été tissées une par une à l'aiguille en tissage croisé.

L'ensemble forme une unité de 7 panneaux libres, à présenter côte à côte en alignement, le tout fixé sur un mur. 

Pour compléter, une vidéo très brute d'un petit fragment de la création, dans l'intimité de l'atelier et la pénombre propice au calme et à la méditation.

 


Le tancarville infernal dans sa version détaillée.

 

Il s'agit d'un tancarville ou pendoir à linge en fer, ancien qui ne se plie pas.

Il y a 4 couleurs principales déclinées en tons multiples. On compte un coté rouge, tissé de la même manière que le coté jaune, ainsi que le vert qui intervient à l'intérieur de l'œuvre pour créer la profondeur, et le bleu qui termine les lignes.

Le but de cette œuvre était de faire ressortir toutes les symétries possibles avec la structure existante et de travailler sur la répétition intensive des gestes. 

l'œuvre invite à lui tourner autour, se pencher pour regarder au travers, sans jamais voir l'extérieur.

Inversement, si on regarde l'extérieur on ne perçoit pas l'intérieur. 

Tous les fils sont en sous tension, mais la multiplication des charges des tensions cumulatives de chaque fils ont agit sur la forme d'origine de la structure, on le constate en observant les barres du haut de l'œuvre qui se sont légèrement pliées sous la force exercée par les fils. 

Ci dessous, des photos du tancarville infernal achevé ainsi que d'autres images, plus brutes, prises lors de la construction dans l'atelier, avec quelques étapes de réflexion et de recherche sur les couleurs et les lignes possibles. 

Et en bonus, une vidéo de la création, dans l'intimité de l'atelier, avec la radio qui grésille, indispensable alliée pour travailler. 

 


La planche à fils, dans sa version détaillée

 

Cette œuvre est le résultat d'un échec dont il ne reste aucune photo. Je souhaitais créer une structure avec deux planches percées parallèles, distantes d'environ 1.60m, liées entre elles par des fils de pêche invisible, avec des billes de verre colorées translucides. Cette œuvre était achevée, très belle. Mais il a fallu essayer de la replier pour la ranger. Tout ne s'est pas passé comme prévu et l'œuvre initiale était tout simplement fichue en quelques secondes. 

Suite à cet échec cuisant, j'ai recyclé l'une des planches pour partir sur tout autre chose. 

Les 299 trous étaient déjà percés, j'ai ensuite eu l'idée de passer de part et d'autre du fil issu d'une très grosse bobine de toile de jute et de les fixer avec des petits points de colle chaude. 

Ainsi, cette nouvelle œuvre née d'un échec n'a absolument rien à voir avec ce qui était prévu. C'est un travail suspendu, visible de tous les cotés, il est possible de tourner autour. 


Le sablier géant

60x60cm sur 135 cm de haut

 

Dernière réalisation de Décembre 2022. Il s'agit ici d'une structure prévue pour être vue en suspension. 

Composée d'un cadre en bois fabriqué sur mesure, les fils croisés viennent ici chercher l'illusion d'optique, la sensation de profondeur, dont le seul but est de finir par faire mal aux yeux si on en observe le centre trop longuement. L'idée est que le visiteur se retrouve absorbé dans la sensation d'un puit sans fond. On peut y voir la symbolique du temps, de l'infini, du passé, présent et futur. 

Le choix des couleurs est volontairement "agressif", avec des fils fluorescents (notamment le jaune et le vert très flashy). 

Suspendu à environ 1.50m du sol, l'ensemble est prévu pour que le visiteur puisse tourner autour de l'œuvre, admirer la vrille centrale, et pour que petits et grands puissent observer la profondeur du centre sans fin.

Bonus, deux vidéos filmées pendant la construction...